Manon SAVOYAT

25 ans, en classe préparatoire pour le concours d’entrée à l’École Nationale de la Magistrature.

Quel est votre parcours universitaire ?

Mon parcours universitaire est un parcours type d’étudiant en droit. J’ai d’abord effectué une licence de droit puis un Master I en droit pénal international et européen et, enfin, un Master II en Histoire du droit et des institutions.

Pourquoi ce choix de cursus ?

Depuis la première année de licence, je souhaite atteindre la profession de magistrat. Cette profession est accessible à partir du Master I mais j’ai voulu finir mon cursus et atteindre le Master 2.

Quels retours avez-vous sur le master ? Son contenu ? La relation avec les enseignants ?

Je n’ai jamais eu de mauvais retours sur ce Master. Les étudiants de cette formation sont dans l’ensemble très satisfaits de ce master et des matières qui y sont enseignées.

Le Master II HDI propose des matières purement historiques telles que l’histoire de la diplomatie ou bien la paléographie mais également des matières plus centrées sur le droit positif européen ou international avec des séminaires sur le droit comparé ou sur la justice pénale internationale et des cours sur les juridictions internationales.

En ce qui concerne la relation enseignants/étudiants, lors de mon année de Master II, la formation ne comptait que 7 étudiants. Au regard du nombre assez bas d’étudiants, la relation avec les enseignants était plutôt privilégiée. J’y ai ressenti une cohésion et le sentiment qu’ils répondaient toujours présent. Les enseignants sont de bons conseils et toujours prêts à aider.

Quelles sont les compétences / savoir-faire acquis dans le cadre du master ?

Outre les connaissances juridiques et historiques, le Master HDI permet l’acquisition de compétences dans le déchiffrage des écritures anciennes avec son cours de paléographie mais aussi l’expression orale puisque quelques cours sont sanctionnés par une présentation d’un devoir en groupe à l’oral. Ce Master pousse également à la curiosité et à la recherche.

Avez-vous effectué un stage ? Si oui, où ?

J’ai effectué un stage au service correctionnel du tribunal judiciaire de Toulouse et rédigé un mémoire de stage.

Comment s’est passée votre insertion professionnelle ?

Quel est votre parcours professionnel ?

Quel est votre métier actuel ? En quoi consiste-t-il au quotidien ?

Je suis une classe préparatoire au concours d’entrée à l’ENM.

Pourriez-vous nous décrire une journée type ?

Mes journées sont rythmées par la classe préparatoire que je suis. Mes horaires sont 9h-19h30 avec une pause déjeuner de 1h.

Quels liens entre les compétences acquises pendant le master et votre travail actuel ?

Selon moi, l’histoire du droit dans la préparation du concours est une matière essentielle. Elle apporte un « petit plus » dans la copie qui permet de se démarquer des autres. L’histoire du droit permet de mieux comprendre l’origine d’une loi ou d’une peine, par exemple, ce qui est, selon moi, élémentaire pour un magistrat. 

Des conseils pour les futurs étudiants de master ?

Souvent, les étudiants souhaitant présenter des concours hésitent à postuler dans un master d’histoire du droit plutôt centré sur la recherche. Toutefois, les concours sont tout à fait abordables avec un master d’histoire du droit qui n’apporte pas de carence de connaissances en droit. Le concours d’entrée à l’ENM, par exemple, demande beaucoup de connaissances en droit général (acquises en Licence) et, finalement, assez peu de connaissances acquises en Master (droit pénal spécial et, pour certains, la procédure pénale et civile).