Chloé SANCHEZ

26 ans

Quel est votre parcours universitaire ?

J’ai débuté mon parcours universitaire à BRIVE LA GAILLARDE en réalisant mes trois premières années de droit.

Après avoir obtenu ma licence, j’ai intégré le Master 1 de droit patrimonial à LIMOGES.

Je suis ensuite partie à l’université de TOULOUSE pour réaliser un Master 2 de droit privé fondamental.

Une fois mon master 2 en poche je suis revenue à LIMOGES pour intégrer l’IEJ et préparer le CRFPA.

Pourquoi ce choix de cursus ?

J’ai fait le choix de débuter mes études de droit à BRIVE sur les conseils d’un profession du lycée Edmond Perrier. Je ne regrette absolument pas ce choix car cette faculté est à taille humaine et les professeurs étaient disponibles et à l’écoute.

J’ai ensuite fait le choix de partir sur Limoges et sur Toulouse en raison des différentes opportunités qui se sont présentées.

Quels retours avez-vous sur l’IEJ ? Son contenu ? La relation avec les enseignants ?

En ayant réalisé ma prépa à l’IEJ de LIMOGES, j’ai pu avoir des entrainements réguliers sur différentes matières comme la note de synthèse. Les intervenants étaient très investis dans notre préparation au CRFPA. Je garde un bon souvenir de cet IEJ en raison de la proximité avec les intervenants.

Quelles sont les compétences / savoir-faire acquis dans le cadre de l’IEJ ?

J’ai acquis de la rigueur, de la confiance en moi mais également de la patience. En effet, les premiers mois, les notes ne sont pas merveilleuses puis progressivement au fil des semaines, et ce en suivant les conseils des intervenants, les notes s’améliorent.

Comment s’est passé le concours d’entrée au CRFPA ?

L’examen d’entrée au CRFPA ne restera pas gravé dans ma mémoire comme un moment particulièrement désagréable. En effet, comme tout examen, le stress est à son maximum. La difficulté de cet examen c’est sa durée, il faut réussir à tenir le rythme qui est assez lourd. Les écrits débutent en septembre et le grand oral n’intervient qu’en novembre… Il faut pendant cette période continuer de travailler régulièrement et rigoureusement.

Comment s’est passé l’année de formation à l’école d’avocats ?

Elle a été bouleversée par la COVID 19… J’ai surtout eu beaucoup de visioconférence.

Comment s’est passée votre insertion professionnelle ?

Mon insertion professionnel s’est très bien passée, j’ai eu la chance d’obtenir un contrat de collaboration dans le cabinet d’avocats où j’ai réalisé mon stage final.

Quel est votre parcours professionnel ?

Dans le cadre de mon parcours professionnel j’ai réalisé beaucoup de stage en juridiction, dans des associations ou en cabinet d’avocats.

Quel est votre métier actuel ? En quoi consiste-t-il au quotidien ?

Je suis avocat.

Mon métier consiste à défendre, conseiller, écouter.

Pourriez-vous nous décrire une journée type ?

La journée débute entre 8 heures et 8 heures 30.

Arrivée au cabinet on regarde sa boîte mail puis s’il y a des audiences départ pour le Tribunal avant 9 heures, s’il n’y a pas d’audience je regarde l’agenda pour connaître les dossiers qui me sont affectés afin de les préparer. Le midi en principe petite pause entre 12h30 et 13h30, à condition que les audiences du matin soient terminées et qu’il n’y ait pas d’urgence.

L’après midi il peut également y avoir des audiences à défaut entretien avec les clients et/ou préparation des dossiers.

La journée se termine le soir entre 18h30 et 19 heures.

Des conseils pour les futurs étudiants de l’IEJ ?

Etre régulier dans son travail, ne jamais oublier « quel est mon objectif ».

Ne pas perdre espoir car il y a de gros moments de doutes et de frustration lorsque les notes ne correspondent pas à la réalité du travail. Ne pas hésiter à contacter d’anciens élèves pour avoir des conseils.

Dire lorsque ça ne va pas à sa famille, à ses amis ou à ses professeurs.

Penser à avoir des activités à côté comme le sport, la musique…

Ne pas culpabiliser lors des pauses (c’est facile à dire mais c’est important d’avoir du temps pour soi).

Avoir une hygiène de vie correcte, penser à manger et à s’hydrater (avec de l’eau).

Garder en tête en cas de coup de mou « qu’après la pluie vient le beau temps et que ça ira mieux demain ».