Témoignage d’étudiant : Sam Bouvier, diplômé du Master 2 Droit Privé Général et Européen
Sam Bouvier
24 ans
Doctorant en droit privé à l’Université de Limoges OMIJ – EA 3177
À la suite de mon baccalauréat scientifique, j’ai souhaité étudier en droit avec une volonté de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Je me suis donc inscrit en licence de droit à l’antenne de Brive de l’Université de Limoges. Cela a été pour moi une révélation. Le droit devait être mon futur. Puis, souhaitant axer mes études vers le droit européen, les droits et libertés fondamentaux tout en restant dans le droit privé de manière générale, j’ai décidé de m’orienter vers le Master Droit privé général et européen à Limoges. Une autre chose m’a attiré plus particulièrement dans ce master: la participation au concours international de plaidoirie René Cassin.
Si je devais décrire ce master décrire en quelques mots, je dirais qu’il a répondu à mes attentes. Bien que la première année reste assez généraliste, elle m’a permis de m’ouvrir au droit européen ainsi qu’au droit de la Convention Européenne des droits de l’Homme (matière qui m’est aujourd’hui chère). La deuxième année permet, tout d’abord, de se mettre à jour sur certaines matières (comme le droit des contrats) mais aussi de débattre sur l’actualité juridique. Cela nourrit la réflexion juridique mais aussi permet de mettre en pratique nos connaissances. Puis, cette deuxième année met aussi en relation le droit civil et pénal avec celui de la Convention EDH, omni présente notamment grâce à la participation au Concours R. Cassin. La relation avec les enseignant(e)s est aussi un atout pour le master puisqu’ils ou elles sont présent(e)s afin de vous aider à comprendre ou à finaliser votre projet professionnel.
Le Master DPGE apporte beaucoup. En effet, il permet de pouvoir comprendre une multitude de matières mais aussi le droit de la Convention EDH qui est fort présent de nos jours dans le droit positif. De plus, il apporte une méthode de travail. Le concours Cassin, et surtout l’écriture du mémoire, permet de prendre conscience de la rigueur que demande cet exercice. Il permet de s’améliorer et de répondre aux exigences demandées par la suite, lors du master. Puis, pour ceux ou celles qui représentent la promotion lors des plaidoiries du concours (ce qui était mon cas), ils ou elles en ressortiront meilleurs dans l’exercice, peu présent lors de nos cursus, qu’est la prise de parole.
Pour ma part, je n’ai pas effectué de stage mais un mémoire de recherche sur « les méthodes d’enquêtes proactives ». Cependant, je n’ai pas souhaité poursuivre, en thèse, sur la matière pénale, mais sur les droits et libertés fondamentaux car ma deuxième année de master m’a permis de prendre conscience que c’était la matière au sein de laquelle je
souhaitais me spécialiser. J’ai poursuivi en thèse sous la direction de Mme. Tharaud sur le sujet de « La vulnérabilité sociale ». J’ai eu la chance d’obtenir le contrat doctoral de l’université afin de mener à bien ma thèse. Durant ma première année, ma journée se résume donc à rechercher, lire, et prendre des notes afin d’enrichir ma réflexion sur mon sujet. J’oscille donc entre la bibliothèque universitaire et mon bureau. Lors de mon arrivée en thèse, j’ai ressenti un sentiment étrange. Je dois aujourd’hui me mettre à la place de ceux qui m’ont permis de comprendre et maitriser le droit. La thèse est un travail de longue haleine. Il est vrai que cela peut faire peur. Cependant, ma directrice de thèse, mes collègues, ainsi que les personnes qui m’entourent, m’ont permis de prendre mes marques afin de mener à bien ce projet.
Aujourd’hui, en première année de thèse, j’ai eu pour mission, avec un de mes collègues, de coacher l’équipe de Limoges participant au concours Cassin. Je dois aussi commencer mes recherches pour la thèse. En plus de celles‐ci, dès l’année prochaine, je pourrais normalement donner mes premiers TD. De plus, comme je le ferai l’année prochaine pour les TD, je prépare des réunions pour le Concours Cassin en faisant des recherches afin de pouvoir encadrer au mieux ceux qui y participent. Les connaissances que j’ai acquises durant le Master me servent au quotidien dans mes deux missions. Demandant une organisation de travail mais aussi des connaissances en matière de droit de la Convention européenne des droits de l’Homme ou encore de droit national, les acquis du master sont d’une aide importante et même capitale.
Pour les prochains étudiants qui vont choisir le master DPGE à Limoges, je leur dirai : n’ayez pas peur. En effet, il y a certes une charge de travail importante (comme dans tous les masters) mais elle vous permettra d’acquérir des compétences et connaissances qui vous seront primordiales pour la suite de votre projet professionnel. Et surtout, profitez. Vous aurez la chance de côtoyer des enseignantes et enseignants dont la connaissance et la compétence n’est plus à démontrer. De plus, ils ou elles seront toujours à vos côtés afin de vous aider.
Pour résumer en une phrase, ce master m’a permis d’être aujourd’hui où je suis. Et sans lui, je ne serai pas dans la situation dans laquelle je suis : le plaisir de travailler dans ce qui me plait.